– Décembre 2016 –
Seules sont perdues d’avance les batailles que l’on ne livre pas. À quand l’étincelle qui ravivera la flamme des bénéficiaires pour des Activités Sociales adaptées à leurs besoins et pour l’épanouissement de chacun ?
En cette période complexe, un véritable bras de fer est entamé entre organisations syndicales porteuses d’un projet adapté aux transformations des entreprises tout en préservant le caractère unique de notre modèle et le contenu humaniste au service des agents et leurs familles tout au long de la vie.
Force est de constater que les employeurs ont décidé de provoquer la colère et le désarroi en amputant une nouvelle fois le salaire socialisé de 18 millions d’euros des 650 000 bénéficiaires. Je vous laisse faire le calcul de ce que cela représente par individu : une paille par rapport aux dividendes versés et aux investissements hasardeux gaspillés au jeu de la loi de marché…
Le 18 octobre agents et retraités se sont retrouvés par milliers sur tout le territoire en montrant ainsi leur attachement à la CCAS, aux CMCAS, aux SLVie de proximité. Subir le diktat ou réagir, là est la question. Sans rapport de force à la hauteur des enjeux, les agents devront payer plus pour moins d’Activités Sociales, moins de solidarité, moins d’épanouissement.
L’étincelle qui enflamme les coeurs de justice sociale doit renaître pour nous tous et les générations à venir, d’autant que cela est largement possible.
Au regard des propositions des employeurs lors de la commission paritaire de branche du 10 novembre :
Qui est prêt à accepter de voir nos collègues de la restauration nous quitter en raison de fermeture de restaurants CCAS ?
Qui veut voir disparaître les SLVie, vecteur de proximité sociale dans des entreprises éclatées ?
Qui annoncera aux salariés des Activités Sociales leur réintégration alors que les entreprises sont en difficulté pour absorber les 3 000 agents des IEG dont les postes sont supprimés ?
Certainement pas ceux qui se battent avec leurs administrateurs bourguignons. Mais qui alors ?
Une larme étincelante et passionnée éclaire mon regard pour me guider vers le rassemblement. Etre respecté et entendu est le chemin de la sagesse. Un financement pérenne impliquant tous les acteurs de l’énergie, une restauration méridienne pour tous et des moyens bénévoles adaptés ne seront gagnés que par une large mobilisation des agents.
Depuis octobre, saluons l’implication des acteurs des Activités Sociales de l’énergie qui se mobilisent pour accueillir près de 900 réfugiés dans 21 centres de vacances suite à une décision unanime des Conseils d’Administration de la CCAS et CMCAS concernées. Sur notre territoire, la CMCAS Franche-Comté héberge 30 mineurs sur le centre de Montgesoye pour lesquels nous avons lancé un appel aux dons (vêtements chauds) à déposer dans votre SLVie ou antenne CMCAS. Respect et bravo pour cette démarche solidaire et humaniste saluée par Monsieur LEVY, directeur d’EDF, ce qui nous l’espérons, pèsera dans les négociations.
À travers la semaine de la solidarité qui se déroule du 16 au 20 décembre, valeur fondamentale de nos Activités Sociales, soyons acteurs et ouvrons nos cœurs.
De véritables belles personnes composent nos entreprises et je tiens particulièrement à en saluer une, Mélanie MINOT, qui a quitté la CCAS pour un projet personnel après 10 ans d’implication sans faille au sein de la CMCAS en tant qu’élue et CCAS Bourgogne Franche-Comté en tant que responsable de la filière proximité. Croiser son chemin est un bonheur, étincelante de générosité, d’humanisme, nous lui souhaitons de s’épanouir pleinement dans sa nouvelle vie et nous la reverrons, je l’espère, régulièrement, dans ses prochaines fonctions.
En cette fin d’année, nous préparons les projets 2017 et je remercie toutes celles et ceux qui travaillent pour vous offrir des activités en phase avec nos orientations, actions sanitaires et sociales, proximité, en famille, entre amis, dans un esprit intergénérationnel.
Profitez pleinement des fêtes, plaisirs et rires partagés pour donner un nouveau sens à l’année 2017.
« Ma seule affaire, c’est en effet d’aller par les rues pour vous persuader, jeunes et vieux, de ne vous préoccuper ni de votre corps ni de votre fortune aussi passionnément que de votre âme, pour la rendre aussi bonne que possible. » Apologie de Socrate – PLATON