C’est la rentrée

– septembre 2022 –

Ça y est, c’est la rentrée ! Enfin pour à peu près pour tout le monde. Les enfants, c’est fait dans des classes souvent surchargées par manque de profs ; mais bon il y a pire comme ces 9 % d‘enfants sur la terre en âge d’aller à l’école primaire soit (58 millions) qui n’y ont pas droit ou encore ces 17 % d’adolescents en âge d’aller au collège, soit 63 millions non scolarisés de part le monde (chiffres Unicef). Certains sont même obligés, pour nourrir leur famille, d’aller dans les mines extraire du lithium, afin que l’on puisse avoir des batteries pour nos portables et pour rouler en véhicule électrique. Si nos enfants sont plus ou moins à l’abri de ce fléau, ayons une pensée pour Nelson Mandela qui avançait que « l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ». Alors, faites qu’ils aient des professeurs qui leur apprennent à penser par eux-mêmes et non à penser comme on le leur dit. Ou comme Jean-Jacques Rousseau appelait « l’éducation positive, celle qui tend à former l’esprit avant l’âge, et à donner à l’enfant la connaissance des devoirs de l’Homme. »
 
Au moment d’écrire cet édito à la mi-juillet, nous sommes en plein marasme politique mais aussi social. Quelle ligne gouvernementale ? On nous parle de changement mais les dossiers n’ont pas bougé : retraites à plus ou moins 65 ans, révision de l’allocation chômage, droit du travail remis en cause, etc. Quel résultat pour les salariés, pour les retraités, pour nos Activités Sociales ? Cela dépendra aussi de nous, actifs, pensionnés, afin de peser sur la balance pour plus de justice sociale. En 2016, on nous avait déjà présenté les lois El KHomri comme un renouveau du dialogue social. On en a vu le résultat. Et c’était un gouvernement dit de gauche où exerçait l’actuel Président.
 
Il est certain que la rentrée sera chaude tant nous naviguons dans le flou de la renationalisation d’EDF, totale ou à la découpe, pour que le privé puisse garder les secteurs rentables. Comme se rappellent les anciens, ce slogan revient d’actualité : « Les bénéfices au privé et socialisation des pertes au public. ». Vieille rengaine sauf si nous nous y mettons tous ensemble pour peser sur les choix budgétaires pour nos hôpitaux, l’éducation, le service public en général. Il est d’ailleurs curieux que le gouvernement parle de la renationalisation d’EDF et n’a pas un mot sur Engie. À méditer.
 
Notre avenir dépend de chacun d’entre nous, il ne changera que si nous unissons nos forces. Ne restons pas acteurs passifs, soyons actifs, décidons tous ensembles et unis de notre avenir professionnel et personnel.
 
En cette rentrée, il nous a semblé intéressant de faire un rappel (en pages centrales) sur les aides de la CMCAS en direction de l’enfance, telles l’Aide Familiale à la Petite Enfance (pour la garde d’enfant de 3 mois à 3 ans), Aide au Soutien Scolaire (pour donner un coup de pouce à vos enfants âgés de 6 à 26 ans et scolarisés), Aide à l’autonomie des Jeunes (aide mensuelle pour les jeunes étudiants, en recherche d’emploi ou en alternance de 20 à 26 ans) ou encore la Contribution de Vie étudiante et Campus (aide permettant de prendre en charge la totalité de la contribution que les étudiants doivent acquitter à chaque rentrée scolaire), aides auxquelles vous avez droit, si vous remplissez les conditions requises. N’hésitez pas à vous rapprocher des professionnels dans vos antennes.

 

Bruno Camuzat
Président de la CMCAS Bourgogne

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